Sheikh Zayed Bridge
Un chantier que j'ai eu la chance de visiter récemment!!
Pour voir la video sur le site du National : c'est ici
Un chantier que j'ai eu la chance de visiter récemment!!
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Pour mon premier Noël d'expat, j'ai finalement trouvé une solution optimale au dilemme suivant: trois jours c'était trop court pour rentrer en France (j'ai travaillé aujourd'hui et suis sensée reprendre le 29), mais trop long pour rester toute seule à me morfondre à Abu Dhabi sans voir personne.
Donc mes parents et moi avons coupé la poire en deux et nous nous retrouvons à mi-chemin pour une escapade de quelques jours en Jordanie :) nous sommes sensés nous retrouver cette nuit à l'aéroport d'Amman, Inch'allah!
Bises et joyeux Noël à tous!
Carlyne
On n'est jamais au bout de ses surprises à Dubai... notamment au niveau du traffic et de la circulation.
Tous ceux qui sont passés par Dubai vous le diront: c'est un cauchemar de conduire et de trouver sa route dans cette pseudo-ville découpée en quartiers situés à des kilomètres les uns des autres et séparés par des autoroutes. Les échangeurs et les ronds-points sont pour la plupart tous en travaux et se modifient mystérieusement d'une semaine à l'autre. La densité du traffic ne simplifie pas les choses, car même si l'on connait la bonne direction, encore faut-il réussir à se frayer un chemin entre les taxis, les camions, les minibus pakistanais et une horde d'automobilistes nerveux et aggressifs...
Chaque fois que je pars à Dubai pour une raison ou une autre, il se passe systématiquement quelque chose pour me contrarier en voiture: une fois c'est la police qui bloque la circulation sur Sheikh Zayed Road (l'axe autoroutier 2x7 voies qui traverse toute la ville), une autre fois, c'est une sortie loupée parce qu'il manque un panneau, et qui m'oblige à faire 30km pour trouver un moyen de revenir en arrière, parfois en hiver les intempéries (pluie battante, brouillard à couper au couteau qui provoque en général des carambologes à grande échelle - plus de 200 voitures en février dernier) s'y mettent, c'est un comble dans ce pays!
Hier matin, nouvel épisode de la série "mes déboires à Dubai": Sheikh Zayed Road inondée sur 7 voies à la suite de l'explosion d'une pipeline d'eau!... Imaginez la tête des automobilistes en voyant des masses d'eau envahir la route juste devant, ou sous eux... Quant à moi et à mes passagères, nous nous trouvions quelques kilomètres plus loin, bloquées dans les embouteillages monstrueux résultant de ce chaos!
Heureusement, nous n'avions pas à aller trop loin et nous n'avons pas eu à attendre trop longtemps (on relativise la gravité d'une heure d'embouteillage à Dubai!) et nous avons réussi à atteindre notre but, le Mall of the Emirates!!
Regardez un peu les photos et les videos sur internet, c'est impressionnant!
On peut trouver de tout à Abu Dhabi, même un marché de Noël suisse avec vin chaud, raclette et chanteurs tiroliens... je ne sais pas pourquoi je m'étonne encore, après avoir vu les soirées organisées pour la coupe d'Europe, l'Oktoberfest et Halloween à Abu Dhabi. Après tout, tout ce qui plaît aux expatriés et qui peut rapporter de l'argent aux hôtels a sa place aux Emirats, même si ça implique de l'alcool!!
Je dois avouer que cette idée du marché de Noël était excellente, car en tant qu'alsatienne, je ressentais cruellement le manque du vin chaud qu'on savoure dans un gros mug par -10°, en sentant les bonnes odeurs de pain d'épice et de crèpes à la cannelle et en se promenant entre les petites baraques qui exposent l'artisanat local. A Abu Dhabi, pas de températures négatives, ni d'odeurs de bretzel et de pain d'épice, mais on a appris à apprécier ne serait-ce que des évocations de nos pays d'origine, et on est satisfait avec un peu de vin chaud et une assiette de raclette!
Allez, je vous montre quelques photos pour vous faire saliver :)
Les enfants sont émerveillés devant le chocolatier de Lindt en train de confectionner des bonhommes de neige et des pères noel en chocolat...
Ca faisait un moment que j'en rêvais, et voilà c'est fait! Je reviens tout juste du Yémen avec une amie d'Abu Dhabi :)
La vieille ville de Sana'a
C'est pour des paysages comme ceux-ci que je voulais y aller et je n'ai pas regretté... Car non seulement nous n'avons jamais eu la sensation d'être en danger, mais en plus nous avons découvert une population plutôt accueillante. Les enfants en particulier sont vraiment très curieux et drôles et viennent réclamer qu'on les prenne en photo pour le plaisir de se voir et de se montrer aux copains ensuite sur l'écran de l'appareil...
donc où que l'on aille, on a une escorte d'enfants autour de soi, qui sont fiers de montrer leur connaissances en anglais: "Welcome to Yémen", "What's your name", "Where are you from", etc... , demandent des stylos, des sucreries, une photo, un peu d'argent, mais sans jamais trop insister. Dans certains villages très touristiques, on est surpris de tomber sur des enfants qui parlent plusieurs langues, enfin... qui maîtrisent les explications touristiques et le vocabulaire du marchandage en 5 ou 6 langues!!
Les souqs de Sana'a sont l'occasion d'acheter à n'en plus finir: des djambeyas (poignards traditionnels), des fruits secs, du miel (très connu au Yémen), des bijoux (les agathes sont les pierres locales typiques), des tissus, des tapis, et du qat bien entendu!!
Pour les non initiés, le qat est une herbe qui se mâche, et qui est considéré par la plupart des pays musulmans comme une drogue, et en conséquence interdite. Mais ici, c'est une tradition profondément implantée et à partir d'une certaine heure, on voit tous les hommes mâcher paresseusement leur qat, la joue gauche gonflée démesurément. C'est une vraie plaie nationale, car cette pratique "épuise" l'argent, l'energie de la population ainsi que les ressources en eau du pays, qui sont loin d'être suffisantes.
A notre niveau de touriste, le plus choquant est de voir les chauffeurs de bus et de taxi consommer du qat, et nous en postillonner du qat à la figure en conduisant comme des fous furieux entre les brouettes, les moutons, les enfants... et bien sûr les mobilettes capables de transporter toute une famille de 5 personnes, bébé inclus, et avec une chèvre en période d'Eid!!!
Le rock palace, ancien palais de l'imam, un des monuments les plus connus du Yémen.
C'est un monde à part, vous l'aurez compris... passé l'émerveillement devant l'architecture traditionnelle en pisé de la vieille ville de Sana'a et la beauté des paysages de montagne aux alentours, on ne peut s'empêcher d'être choqué de la pauvreté de la population et la tragédie du qat. On ne voit plus seulement le sourire des enfants mais aussi le fait qu'ils jouent dans la poussière et les ordures. De ce côté là, ça m'a rappelé un peu certains villages ruraux du Sud de la Chine; sauf que la Chine possède aussi Pékin, et Shanghai et que le développement est en marche (espérons que ça ne sera pas trop compromis par la crise actuelle) tandis qu'on se demande ce qui pourrait provoquer un changement au Yémen...
Mais dans tous les cas, ce voyage m'aura un peu rassuré vis à vis de la psychose collective actuelle sur le fondamentalisme et le terrorisme arabe. On ne peut nier qu'il y a du terrorisme au Yémen, ni qu'il y a des enlèvements. Mais c'est le fait d'une frange très marginale de la population; la majorité des yéménites est plutôt accueillante et sait apprécier les touristes comme un facteur de développement de leur économie.
J'imagine que les américains ne sont probablement pas aussi bien accueillis étant donné le ressentiment global envers eux dans les pays arabes, mais en tout cas pour des touristes d'autres nationalités respectueux de la culture et des traditions yéménites, et ne prenant pas de risque au niveau de la destination, il y a de mon point de vue pas de danger insurmontable à aller au Yémen. A mon avis, on a plus de risque d'avoir un accident en taxi à Sana'a que de se faire kidnapper!
Voici quelques photos de ce magnifique pays à l'histoire complexe et marquée par les guerres, révolutions et soulèvements...
Encore une fois, quand les Emiratis veulent quelque chose, ils ne font pas les choses à moitié, d'autant plus qu'ils ont l'argent pour ne pas se priver!!
Donc quand un groupe d'Emiratis mélomanes décide d'organiser une série de concerts à Abu Dhabi, il ne fait pas venir n'importe qui: Il leur faut du grandiose, de l'inédit, du clinquant! Voilà comment on se retrouve au concert inaugural intitulé "Journey of emotions" présenté par Jeremy Irons, s'il vous plaît, avec 6 groupes de musiciens qui chacun d'eux serait susceptible de remplir une salle...
Nous avons donc eu le plaisir de voir, dans mon ordre de préférence, un groupe de flamenco (excellent), du jazz allemand (Til Brönner, excellent aussi), un pianiste virtuose (Arcadi Volodos, également en grande forme), du gypsy violin (un violoniste d'une virtuosité incroyable) et pour la touche locale, les musiciens du Nil...
Et pour ne pas baisser le niveau, ils ont enchaîné le lendemain sur un gala d'opéra de Wagner en faisant venir l'orchestre de Bayreuth, qui dans toute son histoire n'a joué qu'une fois en dehors du festival de Bayreuth il y a vingt ans, le tout dirigé par Herr Thielemann, qui n'était autre que le chef d'orchestre du Philharmonique de Berlin.
On croit rêver! Mais comment réussissent-ils à faire venir tout ce beau monde dans un
pays où il n'y a même pas d'orchestre nationale ni de tradition
musicale classique???
Cela dit, je ne vais pas m'en plaindre; des concerts de cette qualité à Abu Dhabi, voilà qui me surprend et me réjouit. Rendez vous le mois prochain pour de l'opéra et cette fois ci Cecilia Bartholi, bientot pour le philhamonique de Londres, de Vienne et d'Helsinki...
LE MONDE | 15.10.08 | 16h09 • Mis à jour le 15.10.08 | 16h18
our endiguer la plus grave crise financière depuis celle de 1929, la planète jongle avec des centaines de milliards de dollars. Les Etats s'endettent, les banques respirent et les Bourses se redressent. A la hauteur d'une tempête qui invite à s'interroger sur les fondements mêmes de nos systèmes économiques, de telles sommes donnent le vertige. Pour éradiquer la sous-alimentation qui touche 923 millions d'humains, il suffirait, selon les calculs des ONG, de 30 milliards de dollars par an. Moins de 5 % du seul plan Paulson ! Une misère.
En pleine crise financière, la Journée mondiale de l'alimentation, jeudi 16 octobre, sonne comme un signal d'alarme. Selon le bilan de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'envolée des prix agricoles et du pétrole a provoqué, en 2008, une augmentation de 75 millions du nombre de personnes qui souffrent de la faim. En dépit d'une hausse de la production mondiale de céréales, les marchés agricoles restent tendus, et les experts s'attendent à une succession de crises alimentaires.
Alors qu'un enfant de moins de 10 ans meurt de la faim ou de ses conséquences toutes les cinq minutes dans le monde, l'association Action contre la faim relève qu'elle a "beaucoup de mal à mobiliser les énergies et les fonds". Cela ne fait que souligner le contraste avec l'apparente facilité avec laquelle des fonds ont été trouvés pour sauver les banques. Le traitement d'un enfant malnutri coûte environ 60 dollars par an. Mais les moyens mondiaux mis en oeuvre ne permettent de traiter que 5 % de la malnutrition sévère.
A environ 2 400 kilomètres de Wall Street, Haïti, un des pays les plus pauvres de la planète, résume ces misères du monde. En avril, il a connu de violentes émeutes de la faim. Entre le 15 août et le 15 septembre, il a été dévasté par deux cyclones et deux tempêtes tropicales qui ont fait près de 800 morts et ont accentué la pénurie alimentaire. Mais, en Haïti comme ailleurs, loin des marchés, on meurt en silence. La mobilisation internationale ne dure guère au-delà du temps médiatique des catastrophes. Avec la crise financière, la diaspora haïtienne a réduit ses envois de fonds. Il faudra bien pourtant que, après ses faillites financières, le monde s'attaque à ses faillites morales.
Article paru dans l'édition du 16.10.08
Pendant que le monde panique et s'enfonce dans la crise, aux Emirats tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes (ou presque)... il suffit de jeter un coup d'oeil sur le site du "National", le nouveau journal local pour s'en assurer. J'ai trouvé pas mal d'articles sur ce qui se passe, mais le bilan pour les Emirats est finalement assez rassurant, car il y a tellement de liquidités ici qu'il y a peu de raison de s'affoler.
Le monde peut s'effondrer, ici ils construiront quand même leur circuit de formule 1, leurs complexes hoteliers 7 étoiles, leurs antennes du Louvres et du Guggenheim, leur nouvelle tour la plus haute du monde (dont la construction a été annoncée à Dubai le jour même du crash boursier). Les Emirats sont un des rares pays au monde qui ne vont pas entrer en récession, et même dont la croissance va rester élevée...
Ne cherchez plus, la solution à la crise est ici! Espérons que les Emiratis continueront à faire tourner le commerce du monde en dépensant leur réserve (inépuisable?) d'argent du pétrole.
United Arab Emirates: Thursday, October 16 - 2008 at 16:53
Visitor numbers at the show exceeded previous records at some 70,000 but these were mainly made up of sightseers rather than buyers.
Fewer real estate projects were launched than had been anticipated, although these included the unveiling of the $95bn Jumeirah Gardens development, Nakheel's 1km tower and Tameer's 120-storey 'green' tower.
The only major investment announcement however was the DIFC buy into the Dubai Pearl project, worth approximately Dhs3bn.
However, if we step back and look at the bigger picture the events of last week could actually be the salvation of the Dubai property market, that had been widely forecast as heading for an imminent correction.
Though the market is undeniably slowing, witnessed by the falling trend amongst speculators looking to flip off plan properties, there has been no sign of a halt in buying by end users.
If recent past precedent is any guide then Dubai will be a winner from the current global financial crisis. And remember, in big financial shakeouts there are always winners and losers.
After 9/11 - which at the time looked an absolute disaster for inward investment into the Middle East - Arab investors brought an estimated $1 trillion back to the region from America where it was under threat of seizure. It was this money that first powered up the Dubai property boom.
Similarly the invasion of Iraq in 2003 hardly appeared good for regional confidence at the time. But Dubai gained in the aftermath as a safe haven in a troubled region and from the war's impact on oil prices that fuelled its trading and service economy.
So what happens after the Wall Street crash and near global financial meltdown of last week?
First, we should note the proactive response of the UAE
government. A massive $33bn has been pumped into the local banking
sector to boost local liquidity and all deposits in local and
international banks now have a government guarantee.
Secondly, we should remember that the US, UK and Europe are debtor nations in a banking crisis. The UAE, and GCC for that matter, is a creditor. Indeed, some 40% of global foreign currency reserves are held by the Middle East.
Now the recessions in the rest of the world are just starting, so
stock prices are likely to drift lower, and bond prices look stretched
to the limit with inflation about to take off due to governments
borrowing $3 trillion to bailout the banks.
If you were a seriously rich Arab investor would it not make sense to
exit the Western markets and bring your money home. In the UAE
your deposit will have a state guarantee, and for higher returns the
local stock and real estate markets should offer good returns.
This will be a flight of capital to safety and
quality. It could well mean that Dubai property prices have another up
leg to come, and that the crisis today is no more than a slowdown in
the bull market.
In the meantime, if a fall off in cash flow to under-capitalized
developers results in a consolidation of the sector, that will be
healthy in the long run.
The losers will be the people who cannot afford their installment
payments and who were relying on flipping to cash out before payments
became due. Over-stretched speculators both among buyers and sellers
will go through a painful consolidation period, unless new capital
arrives from overseas very quickly.
Given that their financial distress may be very immediate this is
where a shakeout is most likely. However, the market for completed
property in many locations is severely undersupplied and will not
suffer much - prices for villas are still going up, and even in the
middle of last week's crisis, completed properties were selling in
Dubai, although at a slower pace than previously.